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...à la Bonne Franquette à Montmartre...

Montmartre en Revue numéro 14 fête sa sortie...

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Guignol aux vendanges de Montmartre. A l'occasion du 20ème anniversaire du jumelage de la République des Canuts et de la République de Montmartre Guignol est monté avec Gnafron à Paname pour accompagner le "Parsident" Gérard Truchet et ses bons gones de la Croix-Rousse pour fêter dignement l'événement lors des célébres fêtes des Vendanges de Montmartre.

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Ban des Vendanges; Montmartre Fête la Liberté A l'occasion de la 83ème édition de la Fête des Vendanges Montmartre a fêté la Liberté ....

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EN AVANT LA RÉPUBLIQUE DE MONTMARTRE ! Lancement réussi sous le soleil de la 84ème Fête des Vendanges de Montmartre du nouveau livre de Jean-Claude Gouvernon et Martine Clément....

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NOTRE HISTOIRE

NOTRE HISTOIRE

" Paris est un monde et Montmartre en est le pôle… ne laissons pas oublier que, malgré Einstein, le monde entier tourne autour de ces deux pôles là !... ". C'est en ces termes que le dessinateur Joe Bridge s’exprima en 1920 devant un aréopage de montmartrois revendiquant leur identité face à un modernisme culturel et esthétique jugé excessif. " La Butte n’est plus la Butte, alors créons la République de Montmartre " ! Le 7 Mai 1921, est fondée officiellement cette république " pour rire ", réunion d’artistes, peintres, sculpteurs, musiciens, poètes et amis des arts, afin de créer entre eux un lien de solidarité et " Faire le bien dans la joie ", devise de cette nouvelle République. Quatre illustres peintres et dessinateurs en furent les fondateurs : Poulbot, Forain, Neumont et Willette qui en devint le premier Président. Le siège est installé place du Calvaire, dans la demeure Art Nouveau de Maurice Neumont, l’une des plus hautes de Paris, cette banlieue de Montmartre ! Toute République qui se respecte doit se doter d’un hymne national ; c’est chose faite dès 1923. Lucien Boyer, chansonnier, compose l’hymne de la République sur une musique de Borel-Clerc. Son refrain " Mont’là-d’ssus, mont’là-d’ssus ! et tu verras Montmartre… " devient célèbre dans la France entière…


Bien qu’artistique par nature, la République de Montmartre s’oriente rapidement, sous l’influence de Poulbot, le « père des gosses », vers des actions philanthropiques en faveur de l’enfance déshéritée. En ces années de l’entre-deux guerres, les services sociaux n’en sont encore qu’à leurs balbutiements et, face à la pauvreté de ce village populaire, les besoins sont immenses. Des fêtes sont organisées pour collecter des fonds qui se transforment en cadeaux, en repas lors des Noëls des Petits poulbots. Ils se tiendront au Moulin Rouge, au Moulin de la Galette ou au cirque Médrano, en présence de personnalités montmartroises telles que Jules Chéret, Jean Gabin ou les Fratellini. L’aspect éducatif n’est pas oublié : un brevet d’action civique est décerné, incitant aux valeurs de l’honnêteté, du travail et de la propreté. Les enfants malades de l’hôpital Bretonneau sont entourés et soutenus moralement et matériellement par les membres de la République de Montmartre. La concrétisation de ces actions caritatives sera, en 1923, la création par Poulbot du dispensaire de la République de Montmartre, situé dans le poulailler du Père Arthur, patron de la Pomponnette, 42 rue Lepic. « Tant pis, je fous mes poules en l’air… il y en aura toujours assez à Montmartre ! » déclara-t-il non sans humour à son ami Poulbot. La première pierre sera posée par Adolphe Willette. Afin de sauvegarder et d’améliorer la santé physique et morale des enfants de Montmartre, médecins, dentistes et infirmières se relaieront pour assurer plus de 1500 consultations annuelles, et les repas seront offerts par les commerçants de la Butte. Bel exemple de solidarité… Cependant, le dispensaire fermera ses portes en 1936, faute de reconnaissance d’utilité publique... Cruelle et injuste désillusion !


Parallèlement, la République de Montmartre oeuvre pour la sauvegarde du site et, grâce à Francisque Poulbot, Pierre Labric, Maire de la Commune Libre et Victor Perrot, Président de la Société « Le Vieux Montmartre », sera à l’origine de la renaissance des vignes de Montmartre. Pour s’opposer à un projet immobilier, Poulbot et son ami architecte Romain Delahalle créeront en lieu et place et dans l’urgence une aire de jeux pour les enfants de la Butte joliment baptisée « Square de la Liberté », inauguré en grande pompe par la population montmartroise. De ce square éphémère naîtra l’idée si évidente aujourd’hui d’y planter des vignes. La tradition vinicole de Montmartre, initiée par les Romains et développée par les Abbesses de Montmartre, retrouvait ainsi ses racines sur ces arpents de terroir situés à l’angle des rues des Saules et Saint-Vincent, entre le Lapin Agile et l’ancienne demeure d’Aristide Bruant. Les premières vendanges du « Clos Montmartre » eurent lieu en 1934 en présence du Président de la République Française, Albert Lebrun, sous le parrainage de Mistinguett et de Fernandel. Depuis lors, en hommage à Poulbot, le ban des vendanges est traditionnellement ouvert par le Président de la République de Montmartre.


Malgré la disparition du dispensaire de la rue Lepic, l’action sociale de la République perdure. Lucien Pinoteau, complice de Poulbot et futur Président, fonde en 1936 « l’OEuvre des gosses de la Butte Montmartre » qui deviendra dès 1939 « l’OEuvre des P’tits Poulbots ».


" Filleule " de la République, installée 3 place du Tertre, elle a pour objet de porter assistance aux familles et aux enfants les plus nécessiteux. Sur la base d’un dessin de Poulbot est créée une batterie de tambours dont les enfants, en costume d’infanterie de ligne de 1793, sont aujourd’hui encore l’un des symboles les plus forts de Montmartre. Un nouveau dispensaire verra le jour avec le soutien actif de la République deMontmartre qui le financera par l’organisation de fêtes et demanifestations diverses. Situé initialement place du Tertre, il se déplacera sur le site des arènes deMontmartre, créées à l’initiative de Lucien Pinoteau, avant de fermer définitivement ses portes.


Depuis lors, grâce à l’action bénévole de ses membres, citoyens d’honneur, députés, consuls, ambassadeurs et ministres, la République de Montmartre poursuit sa double vocation artistique et philanthropique tout en demeurant gardienne de la tradition. En 1983, sous la présidence de Maurice His, naît la Commanderie du Clos Montmartre, installée dans le vieux château d’eau de la rue Norvins, ancien siège du Centre de Tourisme de Montmartre, fondé par Émile Kerambrun, luimême grand Président de notre République.


On l’aura compris, la République de Montmartre est la « mère nourricière » de nombreuses associations très actives sur la Butte. Aujourd’hui, elle poursuit son aide à l’enfance par des dons et des moments de joie offerts aux jeunes de Montmartre et du 18e arrondissement. De plus, grâce à un partenariat amical avec le Cirque Pinder- Jean Richard, elle invite chaque année à la période de Noël près de 5000 enfants à un spectacle féerique. Pour l’ensemble de son action, notre République reçut en 1995, sous la présidence de Suzon Denglos-Fau, la médaille d’or du Mérite et du Dévouement français. Elle est accueillie chaque année avec faste et amitié par le Maire de Paris à qui elle offre le traditionnel muguet, fleurissant dans la vigne de Montmartre. De plus, fidèle à sa vocation artistique, la République de Montmartre réunit nombre de créateurs lors de ses biennales d’arts plastiques et du livre, comme à l’occasion des concerts organisés en l’église Saint-Pierre-de- Montmartre. Par ailleurs, elle développe et renforce ses relations extérieures, en multipliant ambassades et jumelages tant en France qu’à l’étranger. Lors des manifestations traditionnelles montmartroises, ses membres se distinguent en arborant écharpe rouge, cape et chapeau noirs, célèbre tenue qui participa à l’image d’Aristide Bruant, immortalisée par Lautrec. Accrochée aux pentes de son village, cette belle et noble institution veille à préserver l’esprit frondeur et humain qui bâtit la légende de Montmartre, en restant fidèle à sa devise « Faire le bien dans la joie ». Vive la République de Montmartre !


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